Près de trois ans après la mise en place du Plan Transition Numérique dans le Bâtiment, ses initiateurs viennent de réaliser un bilan d’étape qui s’avère riche d’enseignements.
Le Plan a rempli sa mission de motivation et de mobilisation des acteurs de la filière puisqu’une trentaine d’actions ont été lancées.
Parmi elles le projet d’Atelier BIM Virtuel (ABV) qui a rassemblé près de 130 acteurs métiers dont 30 organisations professionnelles. Il a permis de « rejouer en BIM » une opération de construction d’un immeuble de 30 logements – réalisés en lots séparés par lʼOPH de l’Agglomération de La Rochelle – en reprenant toutes les étapes de la loi MOP, de la programmation à l’exploitation.
Si certaines actions sont terminées, la plupart sont en cours et ne s’achèveront qu’en 2018, voire au-delà. À travers les 80 projets qu’il a soutenus en région, le PTNB a favorisé une importante montée en compétence des territoires. Et la valorisation des retours d’expérience a permis de créer une forte dynamique territoriale dont les retombées sont intéressantes puisqu’un nombre croissant de maîtres d’ouvrage imposent désormais le BIM dans leurs appels d’offre, notamment dans la sphère publique.
Bilan satisfaisant aussi s’agissant des outils, puisque l’offre logicielle disponible s’est fortement développée en l’espace de trois ans. Il reste néanmoins à l’adapter aux attentes des TPE/PME notamment en termes d’ergonomie et de coût. À noter que le soutien aux petites structures progresse puisqu’elles disposent désormais de Kroqi, une Plateforme numérique Bâtiment, développée par le CSTB, impliquant déjà plus de 3000 professionnels. Gratuite d’accès, simple d’utilisation, compatible et interopérable avec de nombreux logiciels métiers, elle propose d’ores et déjà des fonctionnalités de stockage, de gestion, de partage et de vérification des données à tous les acteurs désireux d’appréhender le BIM.
Une bibliothèque d’objets unique au monde
Le PTNB a été particulièrement efficace en matière d’accès standardisé aux informations relatives aux produits de construction puisque les travaux visant à développer une bibliothèque d’objets génériques s’appuyant sur un dictionnaire de propriétés devraient permettre, d’ici à fin 2018, de disposer d’un ensemble d’éléments de référence unique au monde.
Il l’a aussi été en matière de normalisation puisque la » feuille de route française » pour les actions de pré normalisation et de normalisation BIM devrait permettre d’orienter les prochains choix européens.
À noter l’achèvement de l’expérimentation du carnet numérique de suivi et d’entretien du logement : les équipes ont remis leurs rapports et des recommandations permettant d’appréhender les étapes futures nécessaires à la généralisation de son déploiement.
Si des premiers résultats sont acquis, la filière Construction doit encore réaliser d’importants progrès en termes de sensibilisation et de formation. La transition numérique nécessite une véritable transformation culturelle : il ne faut pas se contenter d’aider les professionnels à s’approprier les outils du BIM mais les convaincre de l’intérêt à travailler ensemble autour d’un même projet.
Le PTNB a été particulièrement efficace en matière d’accès standardisé aux informations relatives aux produits de construction puisque les travaux visant à développer une bibliothèque d’objets génériques s’appuyant sur un dictionnaire de propriétés devraient permettre, d’ici à fin 2018, de disposer d’un ensemble d’éléments de référence unique au monde.
Il l’a aussi été en matière de normalisation puisque la » feuille de route française » pour les actions de pré normalisation et de normalisation BIM devrait permettre d’orienter les prochains choix européens.
À noter l’achèvement de l’expérimentation du carnet numérique de suivi et d’entretien du logement : les équipes ont remis leurs rapports et des recommandations permettant d’appréhender les étapes futures nécessaires à la généralisation de son déploiement.
Si des premiers résultats sont acquis, la filière Construction doit encore réaliser d’importants progrès en termes de sensibilisation et de formation. La transition numérique nécessite une véritable transformation culturelle : il ne faut pas se contenter d’aider les professionnels à s’approprier les outils du BIM mais les convaincre de l’intérêt à travailler ensemble autour d’un même projet.