La réussite de la réglementation environnementale RE2020 dépendant fortement de la manière dont les immenses volumes de données seront gérés, échangés et partagés par les acteurs concernés, la mise en œuvre du format Open dthX s’impose naturellement.
En France les bâtiments produisent 26% de toutes les émissions de CO2. La neutralité carbone inscrite dans la loi européenne devient donc un objectif vital et urgent. Pour donner au pays les moyens de l’atteindre, les pouvoirs publics ont successivement mis en place la réglementation thermique RT2012 puis environnementale RE2020 qui sera applicable en 2022.
Mais, contrairement à la RT2012 qui concernait seulement l’enveloppe thermique et les systèmes techniques (chauffage, refroidissement, ECS, ventilation) la RE2020 englobe tous les matériaux et composants utilisés lors de la construction ainsi que la gestion du chantier et des transports associés
Au-delà des simples données thermiques (Lambda, R) pour son calcul, la RE2020 fait appel à des données environnementales définies par les industriels et impose une analyse carbone basée sur des données d’entrées nombreuses (quantitatifs de tous les matériaux) et complexes (Fiche FDES et PEP).
Exploiter en toute transparence
S’ils veulent véritablement être en mesure de concevoir et produire collectivement des bâtiments à énergie positive à faible impact environnemental, mais aussi en mesure de calculer l’ACV (Analyse du Cycle de Vie) d’un bâtiment alors que tous les choix techniques, aménagements et finitions ne sont pas encore définis, les différents intervenants (maîtres d’ouvrage, bureaux d’études thermiques, économistes, architectes, etc) devront être capables d’exploiter en toute transparence un nombre très important de données techniques souvent fort complexes. La réponse passe par la mise en place d’un processus BIM de mise à jour continue, basé sur des hypothèses qui seront validées, adaptées et corrigées au fil de la conception et de la construction.
La solution passe aussi par l’usage d’un format assurant une véritable interopérabilité entre bases de contenus et logiciels métier.
Open dthX
À cet égard, la meilleure solution consiste à mettre en œuvre le format ouvert et documenté Open dthX qui permet de mutualiser les contenus en les rendant exploitables dans tous types d’applications informatiques – mais aussi d’enrichir les « objets du bâtiment » à l’avancement du projet indépendamment des outils pour permettre la contribution de tous au processus BIM.
Le format ouvert est aussi un moyen particulièrement efficace d’enrichir une maquette IFC avec eveBIM (la passerelle vers le logiciel Elodie qui permet de calculer la qualité environnementale du projet).
Pour en savoir plus sur la manière d’utiliser des fichiers au format Open dthX.
Pour enrichir une maquette ifc avec des logiciels métier dont eveBIM.