L’année qui débute devrait marquer une forte montée en puissance du BIM si on en juge par les nombreux projets en cours !
Bien qu’il n’impose pas d’obligation formelle en matière de BIM, le gouvernement désire fortement promouvoir la transition numérique dans la filière Construction et le logement.
Plus que jamais l’objectif « est de construire plus, mieux et moins cher ». Pour cette raison il a fortement encouragé, fin 2017, la mise en place de la charte d’engagement volontaire » Objectif BIM 2022 » par les principaux acteurs du monde de la construction.
Ce projet vise à généraliser le recours à la maquette numérique, à en faire une pratique courante dans toute construction neuve d’ici à cinq ans. Pour la même raison le Plan de transition numérique pour le bâtiment (PTNB) qui devait se terminer fin 2017 est prolongé d’un an jusqu’à fin 2018. Les travaux en cours dans de nombreux domaines vont donc se poursuivre.
C’est le cas du projet de carnet de suivi numérique du logement dont les modalités de mise en œuvre seront détaillées dans la loi ELAN (Evolution du logement et aménagement numérique) qui devrait être promulguée dès le printemps prochain. À l’heure actuelle 12 projets sont en cours afin de définir un carnet rassemblant pour un logement donné les informations utiles à sa bonne utilisation, à son entretien et à l’amélioration progressive de sa performance énergétique, tout particulièrement au stade de son exploitation.
Désireux de faire du logement « une plateforme de services pour l’usager », l’Etat va aussi poursuivre, en 2018, les travaux en cours visant à utiliser le BIM pour dématérialiser le dossier de permis de construire.
2018 va aussi permettre d’en savoir plus sur le rôle que peut jouer la maquette numérique dans l’élaboration de la réglementation environnementale et du futur référentiel qui vont remplacer la RT 2012 grâce à l’expérimentation E+ C- (Bâtiments à énergie positive & réduction carbone). Lancé par les acteurs de la filière construction réunis au sein du Conseil Supérieur de La Construction et de l’Efficacité Energétique (CSCEE), le projet va permettre d’évaluer les consommations d’énergie tous usages dans le bâtiment pendant la phase d’exploitation (le E+) et les émissions de gaz à effet de serre tout au long de son cycle de vie (le C-). Il s’agit aussi de permettre d’évaluer l’impact économique des solutions techniques «énergie et carbone » actuellement retenues par les maîtres d’ouvrage.
datBIM SA est particulièrement concernée par tous ces projets puisque sa mission consiste à mettre « la donnée » à disposition de tous, comme un moyen d’optimiser la conception, la construction et l’exploitation d’un bâtiment.